Il est permis d’échouer
Lorsqu’on ose une nouvelle façon de faire ou d’agir, parfois, nous réussissons, parfois, nous échouons. Cela fait partie du processus d’apprentissage. Plusieurs personnes essaient à tout prix d’éviter l’échec, le vivant comme étant humiliant et dévalorisant. Ces personnes cherchent généralement à cacher ces échecs par peur d’être jugées négativement ou d’être rejetées. Et souvent, elles n’oseront plus prendre de risques ni tenter de nouveaux essais, ce qui les maintient malheureusement à un niveau de compétence et de réussite limité.
Chercher à éviter totalement les échecs permet d’éviter l’inconfort, mais cela restreint grandement l’atteinte de ses buts et de ses rêves. Si vous utilisez constamment la même technique, la même approche, le même discours, comment pouvez-vous espérer obtenir de meilleurs résultats?
Il ne faut pas craindre l’échec, car c’est de lui que nous apprenons ce qu’il ne faut pas faire : nos échecs réduisent les possibilités d’insuccès. Plus vous obtenez d’échecs à partir d’actions différentes, plus la probabilité augmente que la prochaine action sera la bonne pour réussir. Edison avait tout à fait compris ce principe : pour réussir à créer l’ampoule électrique, il a mis sous vide, les uns après les autres, les centaines d’éléments chimiques connus à son époque jusqu’à ce qu’il tombe sur le bon.
Ses multiples échecs ne le décourageaient pas ; au contraire, il s’en servait pour réduire sa marge d’erreur. Il a ainsi inventé un accessoire qui a transformé la vie sur la planète.
Les personnalités qui ont très bien réussi dans leur domaine d’activité répètent à qui veut l’entendre l’importance de ne jamais abandonner pour assurer la réussite de son projet. L’échec est une étape, jamais une fin de route, pour celui qui veut atteindre son but. C’est en posant des actions différentes, en sortant de nos habitudes et en tentant de nouvelles actions que nous assimilons d’autres connaissances et parvenons parfois à des réussites inattendues.
Plusieurs exemples que l’échec est votre allié
Les personnes qui ont atteint le sommet dans leur domaine ont toutes connu de cuisants échecs et de grandes déceptions. Mais, contrairement à plusieurs, elles ont utilisé ces revers pour s’ajuster et ainsi mieux réussir. Pierre Péladeau père a fait faillite plusieurs fois avant de créer l’empire Quebecor et Walt Disney a aussi connu la faillite plusieurs fois avant de créer son concept révolutionnaire du loisir, Disneyland.
Lorsque nous étions enfants, nous avons appris à marcher sans nous laisser dominer par l’échec : les obstacles, les bobos, les pleurs ne nous arrêtaient pas. Nous avons continué à essayer pendant des semaines voire des mois jusqu’à ce que nous marchions, et ce, malgré les efforts incroyables que cela pouvait exiger de nous. Nous nous sommes améliorés jusqu’à savoir courir, sauter, gambader.
L’échec n’était pas le signe d’une incompétence : il nous apprenait ce qu’il fallait éviter de faire et ce qui fonctionnait. Chaque échec nous DIRIGEAIT vers la réussite; il fallait juste poursuivre et tenter de nouvelles façons de faire pour progresser jusqu’à atteindre le but. Et nous y sommes TOUS arrivés.
Si votre réussite se fait attendre, demandez-vous : « Qu’est-ce que j’ai à apprendre de cela? » et « Comment cet échec m’aide-t-il à penser différemment et à mieux progresser à l’avenir? » Trouvez la réponse à ces questions et ajustez le tir, puis agissez et voyez le résultat, et recommencez au besoin jusqu’à atteindre la cible.
Nous devons voir nos échecs comme des outils de précision. L’échec est la façon la plus rapide et la plus efficace de s’améliorer et de se rapprocher de notre objectif. Nous ne pouvons, en agissant de la sorte, qu’atteindre le succès et réaliser nos rêves.